Barbara_CoulonBarbara COULON

Comédienne et Musicienne

Comédienne et musicienne avignonnaise, elle commence sa formation artistique à 8 ans en étudiant l´accordéon au Conservatoire du Thor, dans le Vaucluse. Au théâtre, elle joue dans plusieurs compagnies et participe à la réalisation de différents spectacles : Atroce fin d´un séducteur d´A. Visdei, L´idiot de Dostoïevski, Cet animal étrange de G. Arout, Poil de Carotte de J. Renard, Petites entailles de Durringer… Après avoir suivi des cours de théâtre à l´Ecole de l´Acteur Côté Cour et au Conservatoire du 15e arrondissement de Paris, elle complète sa formation en suivant divers stages notamment sur La Commedia dell´arte, le clown et la manipulation de marionnette. Polyvalente et passionnée, elle pratique aussi la peinture, la danse et le chant.

RonanLeNalbaut (24) - 0622493217Ronan Le Nalbaut

Comédien

Comédien parisien formé au conservatoire du 11ème arrondissement, puis à l’ESAD (école supérieure d’art dramatique de Paris). Il a travaillé avec Jean-Claude Cotillard, Christian  Benedetti, Sophie Loucachevsky, Jérôme Robart, Frédéric Constant, Adélaïde Pralon, Pascal Loison, Françoua Garrigues sur des textes tant classiques que contemporains (Molière, Pirandello, Lionel Spycher, Feydeau, Gainsbourg, Paravidino)… Il rejoint la cie Tout le monde dehors ! en 2010 pour la création de Hamlet Unplugged.

Marianne_DuvouxMarianne Duvoux

Comédienne danseuse,
assistante à la
mise en scène
(de La Tempête Homemade)

Formée à l’école Claude Mathieu, elle a joué entre autres sous la direction de Jean Bellorini, Serge Lipszyc, Alan Boone et Antoine Linguinou. Passionnée par le théâtre de rue, elle rejoint la compagnie Tout le monde dehors ! en 2009 et Archipel en 2012 pour Les Nuits Maillotines. Sa curiosité la pousse vers le mélange des arts, ainsi elle danse sous la direction de Blandine Laignel et de la chorégraphe Namiko Gahier-Ogawa pour Le songe d’une nuit d’été mis en scène par Jasmine Soori-Arachi.

Julien_EmirianJulien Emirian

Comédien improvisateur

Formé à l’AïA sous la direction de Jean-Paul Denizon, il y découvre le jeu comme un échange avec le spectateur.
Co-fondateur de la compagnie d’improvisation théâtrale Les Troyens, il rejoint Tout le monde dehors! en 2009.
La rue est pleinement devenue son territoire de prédilection, car en 2012 il rencontre la compagnie Détournoyment, emmenée par Nicolas Grard. Grâce à elle, il arpente la région Nord-Pas-de-Calais et en propose une vision décalée à ses habitants, les sortant de leur quotidien par l’absurde, les faisant se rencontrer par le biais du rire.
La rue face à la tragédie et au décalage, deux armes pour lutter contre la banalité  du quotidien, pour s’approprier un territoire et le donner à voir et à entendre à ceux qui le vivent habituellement, pour les faire réagir, qu’ils le perçoivent différemment.
Seul comédien de la compagnie à avoir joué dans toutes les créations, il ne lui reste plus qu’à passer de l’autre côté et mettre en scène ses partenaires.

VANESSA COLAS

Administratrice

Vanessa Colas administratrice de structures culturelles depuis 15 ans. De formation universitaire en études Théâtrales, elle apprend la gestion d’entreprises culturelles au sein du Théâtre de La Reine Blanche en assistant les deux directeurs à sa création jusqu’à son développement. Depuis, elle travaille en tant qu’administratrice au sein de différentes entreprises culturelles.

LUCILE LATOUR

Vidéaste et chorégraphe

Elle fait ses premiers pas de danse à l’âge de 4 ans, à l’école Dutrey, à Tarbes (65). En 2006, elle intègre un BTS Audiovisuel – option Montage, ce qui lui donne l’envie de filmer la danse. En 2008, elle réalise son premier film dansé: Surimpression du mouvement.

Dès 2009, elle commence à travailler en tant que chef monteuse pour des réalisatrices de documentaires (Manuela Morgaine, Anne-Sophie Bosc…). Cette même année, elle crée un collectif de vidéo-danse, où encore aujourd’hui amateurs et professionnels de la danse et de l’audiovisuel fabriquent des objets vidéos danse. Il a été soutenu par Le Cinq (Le 104) et l’association l’Air Ivre. Elle réalise un second film en 2011 Des-marches, tourné dans les rues de Biarritz, pour le festival Grande Plage.  Entre 2009 et 2012, elle a également créé plusieurs solos : Elle (espace), passe (trois petits points) – Où suis-je ? – Seul, il danse contre le vacarme.

Elle travaille avec la Cie Tout le monde dehors ! depuis 2014. Elle a réalisé des captations et des teasers (La Tempête, Hernani, Roméo et Juliette / le test) .
Ces dernières années elle a chorégraphié la création de Nebil Daghsen Prénom Masque et mis en scène le spectacle Chansons de Barbara, de Lou Casa. Dernièrement elle a également co-réalisé avec Manuela Morgaine Another World – Ceux qui arrivent par la mer et Je m’appelle / Je demande la lune : deux documentaires menant une réflexion poétique sur la crise migratoire.

LA TEMPÊTE HOMEMADE

Pourquoi la tempête ?

J’ai vu La Tempête , dans la mise en scène de Peter Brook aux Bouffes du nord en 1989. J’avais 15 ans. C’est ce spectacle qui m’a donné envie de devenir comédien et metteur en scène, et cette conception du théâtre, la magie de « l’espace vide » si cher à Brook, et rarement aussi clairement incarnée que dans cette mise en scène, qui a façonné la mienne.

Et lorsqu’il s’est agi de choisir le texte de notre prochaine création, que nous imaginions d’avantage tournée vers les arts de la rue, «La tempête» s’est imposée d’elle‐même.

Pour cette cinquième création, « La tempête Homemade » marque un changement dans la continuité. Se rapprocher des arts de la rue, certes, mais sans oublier ce qui fait notre force et notre spécificité : Le respect du texte, de la langue de Shakespeare, et de sa poésie complexe. Lire la suite

LE CID B-SIDE

Pourquoi le Cid ?

Le Cid. Bien sûr. S’atteler au patrimoine classique, alors l’incontournable. Celui que l’on connaît sans le savoir, une citation célèbre par scène, celui que l’on a sans doute étudié, appris par coeur, oublié… Le Cid. Pour l’histoire foisonnante, la force des émotions, la grandeur des personnages. Pour le sublime et le grandiose, toujours.

Le Cid pour le bruit et le fracas : trop d’événements, trop de lieux, en trop peu de temps, qui lui vaudront une controverse en 1637 pour manque de « vraisemblance ». Pour Tout le monde dehors !, cette entorse au classicisme est une chance : la rue nous paraît parfaite pour accueillir ce tumulte et déverser l’énergie de l’intrigue dans la démesure d’un espace ouvert. Et toujours frotter les alexandrins au quotidien pour les rendre audibles.

Le Cid. Aux échos évidents dans notre actualité. Dans chaque faits divers mettant en cause l’oppression de la jeunesse, des femmes notamment, par des « pères » aux traditions pesantes, vétustes, écrasantes. Mortifères. Une problématique bien réelle et contemporaine. Et encore un argument pour la rue et son rapport immédiat, spontané, avec un public le plus large possible. Lire la suite

HAMLET UNPLUGGED

La mise en scène

Pourquoi choisir de monter Hamlet pour la rue? Qu’est-ce qui, chez Hamlet, parle à tout le monde et pas seulement à celui qui fait la démarche d’aller le voir dans une salle de théâtre? Hamlet est une pièce réputée difficile, intellectuelle, presque cryptée. Qu’est-ce qui alors peut la rendre accessible à tous?

Notre conviction est qu’ Hamlet est certes une tragédie, mais une tragédie tournée vers la vie. Ce qui porte Hamlet, c’est l’espoir déçu, bien plus que le désespoir conforté, et c’est ce que notre mise en scène veut mettre en avant. Il s’agit avant tout pour nous, d’amener ces personnages à nous émouvoir, à toucher nos âmes et pas seulement nos esprits, en un mot, de les rendre humains. Lire la suite

ANDROMAQUE QUARTETT

La mise en scene

Monter Andromaque en théâtre de rue est une forte intention de mise en scène en soi. Il faut se demander ce qui dans cette œuvre peut résonner dans la rue. Or la rue, c’est la vie. De tous, de chacun, les cœurs qui battent et les pieds qui martèlent. Si Bérénice (le premier projet de la compagnie) est une tragédie dont l’intrigue choisit la vie, Andromaque est beaucoup plus sanglante. Alors ?

Alors Andromaque est une pièce de palpitations, malgré sa fin éminemment tragique, une vie extraordinaire coule dans la vivacité de ses répliques, des rapports humains en présence et de la situation : il y a bien urgence de vivre, il faut sauver une vie : Astyanax. Cette urgence de vivre est celle-là même des personnages de la commedia dell’arte. Dès lors faire descendre Andromaque dans la rue semble presque tomber sous le sens ! Et un certain nombre d’éléments de la pièce ont conforté cette idée. Lire la suite